Agence d'architecture de Laetitia DELUBAC et Christian FELIX
ECOLODGE I
ÉCO-CONSTRUCTION EN TERRE ET BOIS
Une retraite, dans le désert égyptien.
Une retraite qui soit aussi une maison d’hôtes.
Une retraite toute dédiée à la contemplation et au repos.
La parcelle, de 35 m de côté, se situe sur une presqu’île de l’oasis de Siwa, au pied de l’Adrere Amellal (montagne blanche en tsiwit, qui est le dialecte berbère de cette région). Nous choisissons de dilater le projet jusqu’à occuper la totalité de la parcelle. Cela permet de ménager autant de patios que de chambres d’hôtes, une cour et un jardin clos, autant d’espaces rassurants face à l’immensité du désert. Ici, assez isolée, la maison est édifiée avec les matériaux mis à disposition par le désert, l’oasis et le lac salé : terre crue, briques cuites au soleil, bois de palmiers, roseaux, pierre rouge et pierre de sel. Les murs sont montés en kershef -mélange de terre, de roche, de sel et d’eau- par la main d’œuvre locale. La maison ne dispose pas d’électricité. Des niches sont aménagées dans les épais murs de terre crue pour recevoir des bougies. Une source jaillissant au pied de la montagne, un peu plus au sud, irrigue la palmeraie et alimente continuellement en eau fraîche et saine la cuisine et les salles de bain, ainsi qu’une petite piscine et le bassin au centre du péristyle destiné au rafraîchissement de la cour et des pièces attenantes. Les eaux usées sont traitées naturellement par des plantations de roseaux.
Face aux quatre points de vue qu’offre ce site et aux quatre points cardinaux, répondent quatre façades distinctes. Au nord, la grande pièce de vie commune, protégée des chauds rayons du soleil, s’ouvre sur une longue pergola donnant sur lac salé. A l’est, le jeu de percements des volumes des chambres d’hôtes offrent des vues variées sur l’Adrere Amellal que l’on soit debout, assis ou couché. Au sud, la façade régulièrement perforée d’ouvertures minimales sur la palmeraie, rempart contre les vents de sable et le soleil, borde les pièces de service. Enfin, à l’ouest, vers les portes du désert, le jardin et la piscine sont isolés du seul voisin par un haut mur de terre ponctuellement fendu.
La tour, pièce maîtresse du lieu, est un système de ventilation naturelle favorisant les courants d’airs: l’air chaud des pièces est évacué entre ses deux voiles au profit de l’air frais provenant de l’évaporation de l’eau du bassin au centre de la cour. Elle accueille la suite des propriétaires et domine l’ensemble de la maison. Sa toiture terrasse offre une vue panoramique sur un paysage sensationnel.
Projet :Ecolodge / Programme : retraite et maison d’hôte – Tamazide – Oasis de Siwa – Egypte / Maîtrise d’ouvrage : privée / Surface : 390 m² shon / Coût : 91 000 € HT / Maîtrise d’œuvre : Laetitia Delubac & Christian Félix architectes / Mission : complète
ECOLODGE I
ÉCO-CONSTRUCTION EN TERRE ET BOIS
Une retraite, dans le désert égyptien.
Une retraite qui soit aussi une maison d’hôtes.
Une retraite toute dédiée à la contemplation et au repos.
La parcelle, de 35 m de côté, se situe sur une presqu’île de l’oasis de Siwa, au pied de l’Adrere Amellal (montagne blanche en tsiwit, qui est le dialecte berbère de cette région). Nous choisissons de dilater le projet jusqu’à occuper la totalité de la parcelle. Cela permet de ménager autant de patios que de chambres d’hôtes, une cour et un jardin clos, autant d’espaces rassurants face à l’immensité du désert. Ici, assez isolée, la maison est édifiée avec les matériaux mis à disposition par le désert, l’oasis et le lac salé : terre crue, briques cuites au soleil, bois de palmiers, roseaux, pierre rouge et pierre de sel. Les murs sont montés en kershef -mélange de terre, de roche, de sel et d’eau- par la main d’œuvre locale. La maison ne dispose pas d’électricité. Des niches sont aménagées dans les épais murs de terre crue pour recevoir des bougies. Une source jaillissant au pied de la montagne, un peu plus au sud, irrigue la palmeraie et alimente continuellement en eau fraîche et saine la cuisine et les salles de bain, ainsi qu’une petite piscine et le bassin au centre du péristyle destiné au rafraîchissement de la cour et des pièces attenantes. Les eaux usées sont traitées naturellement par des plantations de roseaux.
Face aux quatre points de vue qu’offre ce site et aux quatre points cardinaux, répondent quatre façades distinctes. Au nord, la grande pièce de vie commune, protégée des chauds rayons du soleil, s’ouvre sur une longue pergola donnant sur lac salé. A l’est, le jeu de percements des volumes des chambres d’hôtes offrent des vues variées sur l’Adrere Amellal que l’on soit debout, assis ou couché. Au sud, la façade régulièrement perforée d’ouvertures minimales sur la palmeraie, rempart contre les vents de sable et le soleil, borde les pièces de service. Enfin, à l’ouest, vers les portes du désert, le jardin et la piscine sont isolés du seul voisin par un haut mur de terre ponctuellement fendu.
La tour, pièce maîtresse du lieu, est un système de ventilation naturelle favorisant les courants d’airs: l’air chaud des pièces est évacué entre ses deux voiles au profit de l’air frais provenant de l’évaporation de l’eau du bassin au centre de la cour. Elle accueille la suite des propriétaires et domine l’ensemble de la maison. Sa toiture terrasse offre une vue panoramique sur un paysage sensationnel.
Projet : Ecolodge / Programme : retraite et maison d’hôte – Tamazide – Oasis de Siwa – Egypte / Maîtrise d’ouvrage : privée / Surface : 390 m² shon / Coût : 91 000 € HT / Maîtrise d’œuvre : Laetitia Delubac & Christian Félix architectes / Mission : complète